Communiquer en limitant son impact sur l’environnement ?

Que ce soit pour redorer son image ou pour limiter réellement son empreinte carbone, la tendance est à l’écologie, on ne peut que s’en réjouir.

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Photo : Œuvre de l’artiste Chris Morin-Eitner en couverture de L’Obs.

Cette semaine, pour la première fois, l’agence media Space vient d’obtenir la certification « neutre en CO2 » via CO2logic. Une société belge indépendante et spécialisée dans l’analyse, la réduction et la compensation des émissions carbone.

Très récemment, l’agence de communication VO Citizen, une filiale du groupe VO vient elle aussi, de lancer un tout nouveau logiciel pour calculer le bilan carbone de chaque campagne de pub et propose ensuite de « compenser ». (Je ne peux pas m’empêcher de penser à cette blague qui circule sur les réseaux sociaux : « Martine s’en fout, elle a compensé »).

Martine sen fout copie - Communiquer en limitant son impact sur l’environnement ?

Ceci n’empêche pas que les prises de conscience semblent se multiplier, merci à Greta (et à tous les acteurs engagés).

Peut-on faire de la publicité et communiquer sans freiner la transition écologique ? NON.

MAIS, c’est possible de faire des choix éclairés et les efforts se multiplient.

GiveActions, la jeune start-up bruxelloise, ambassadrice des marques positives réinvente la publicité en proposant des campagnes engagées. Elle s’est par exemple récemment associée à la banque éthique NewB. Pour chaque publicité visionnée, une contrepartie financière est dédiée à l’achat de réserves naturelles en Belgique.

Je pense aussi à W Agency qui accompagne les entreprises dans leur transition écologique.

Ces (très) jeunes entrepreneurs diplômés de Solvay ont par exemple accompagné Vertigo Events qui est aujourd’hui la première agence belge à proposer des événements respectueux de l’environnement.

Cette transition s’articule autour de grands piliers tels que la mobilité douce, la collaboration avec des fournisseurs locaux, les circuits cours, les produits écologiques mais également calculer l’empreinte carbone d’un événement ET (bien entendu) offrir la possibilité de compenser. Comment ? En versant de l’argent en faveur d’un projet écologique ou sociétal positif.

Mais qu’en est-il pour les entrepreneurs solos ? Quels actes poser et comment contribuer à la mise en place de ce nouveau monde plus respectueux du Vivant ?

Simplement, en se posant la question « Quels médias utiliser ? ».

Trop souvent on me pose la question « Tu veux bien t’occuper de mes réseaux sociaux ? ». Ma réponse reste invariablement la même : quel est ton objectif ? A qui veux-tu t’adresser, et surtout pourquoi ?

Être présent sur TOUS les réseaux : Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn… n’est pas un must.

BIEN choisir le ou les réseaux sur lesquels communiquer est essentiel.

Quel est votre public cible ? Ou se trouve la communauté à qui vous aimeriez vous adresser ?

En sélectionnant (et limitant) les réseaux, vous économiserez du temps, de l’énergie, (de l’argent) mais vous limiterez aussi votre empreinte carbone. Toutes nos publications sont enregistrées et stockées sur des serveurs qui ont besoin d’énergie pour tourner.

Sélectionner les supports de com’ les plus pertinents, c’est aussi une forme d’engagement en « faveur de la planète ».

Et vous, de quoi avez-vous réellement besoin ? 

Sources : pub.be et Frédéric Brébant dans les décodeurs, RTBF

Photo : Œuvre de l’artiste Chris Morin-Eitner en couverture de L’Obs.